auteur: J-Bernard Jeanneret
jaar: 2020
tijdschrift & DOI nummer: https://www.paysage-libre.ch/wp-content/uploads/2020/09/RAPPORT_infrasons_septembre_2020.pdf
type onderzoek: veldonderzoek, metingen
Relevantie: Een zeer relevant en bijzonder degelijk Frans-Zwitsers onderzoek toont met grote zekerheid aan dat geluidoverlast, veroorzaakt door windparken ter plekke, op verschillende afstanden van de IWTs (Industriële Wind Turbines) en in alle richtingen èn ondergronds door metingen dienen te worden bepaald. Er bestaan grote verschillen per park, per richting en per grondsoort! Extrapolatie van het ene park naar elk ander park is daarom beslist onjuist. In gebouwen kunnen IS (infrasoon) en LF (laag frequente) frequenties via de fundamenten van gebouwen op basis van von Helmholtz-resonanties worden versterkt (en daarmee mogelijk luider zijn dan bepaald vóór de gevel van die gebouwen).
Nederlandse samenvatting: Resultaten van artikelen over de relatie tussen gezondheidsklachten en Industriële Windturbines (IWTs) verschillen onderling. Advocaten van IWT’s ontkennen steevast een duidelijke relatie en bewoners nabij IWTs houden klachten, behorend tot het Wind turbine syndroom (WST). Er bestaan verschillen tussen de klagers onderling en in meetresultaten tussen onderzochte IWT-parken. Geluidmetingen van 3 Duitse en 1 Italiaans windpark werden verricht op verschillende afstanden, benedengronds, bovengronds en gerelateerd aan de grondsoort in de regio’s. Er werden forse verschillen gezien (tientallen dB’s) tussen parken, grondsoorten en zelfs bij eenzelfde park en gelijke afstand in verschillende richtingen. Er bleek als gevolg van (von Helmholtz-) resonantie versterking van intensiteiten te kunnen ontstaan in betonnen fundamenten van gebouwen. In rotsachtige ondergrond werden ook dergelijke resonanties aangetroffen. Algemene conclusies die voor elk windpark gelden zijn zonder zeer degelijke en ondergronds metingen niet extrapoleerbaar en niet valide. Bij klachten over geluidoverlast rond een bepaald windpark is het zeer verstandig op diverse plaatsen en afstanden ondergrondse metingen uit te voeren rond dat specifieke park. Verschillende landen in Europa hanteren verschillende geluidlimieten voor ISFLN (infrasoon en laag frequent geluid).
Originele abstract: En mettant en lumière le phénomène de la propagation des infrasons dans le sous-sol, cette étude apporte des éléments nouveaux et décisifs au débat sur les nuisances sanitaires des éoliennes. Elle propose une analyse scientifique des origins des troubles de santé don’t de nombreux riverains de parcs éoliens se plaignent et que las cience et les autorités sanitaires ne sont, jusqu’ à présent, pas parvenus à expliquer et légitimer. L’étude montre que le problème des infrasons est plus sérieux qu’on ne le prétend fréquemment et qu’il doit être réévalué sur de Nouvelles bases. Une étude approfondie de la composition du sous-sol est déterminante dans le cadre de la planification d’un parc éolien, car c’est par ce biais que se diffusant les infrasons.
L’influence sanitaire des émissions d’infrasons par les éoliennes est un sujet de controverse ancien. Aux plaintes de certains riverains il est opposé que l’intensité mesurée des infrasons à distance des habitations est largement inférieure au niveau audible ou perceptible. Ce dernier niveau est considéré comme le seuil pour l’apparition de nuisances sanitaires.
Les études utilisées pour justifier l’absence de nuisances sanitaires résultent de mesures faites chacune sur un seul parc. Deux études souvent citées donnent, en décibels (dB) d’intensité, des niveaux de 70 et 80 dB à 5 Hertz, à comparer au niveau audible de110 dB.
La faiblesse de ces études consiste d’abord à se baser sur la mesure d’un seul parc, puis de généraliser leurs conclusions à tous les parcs éoliens. Ce qui suppose que les conditions soient identiques partout, comme si n’existait que le rotor éolien, l’atmosphère et des habitants hors-sol.
Or des mesures de vibration du sol à basse fréquence faites par des sismologues montrent des différences importantes d’intensité d’un parc éolien à un autre et aussi des différences dans l’atténuation avec la distance.
L’origine de ces fortes vibrations est à chercher dans la force variable du vent en fonction de la position haute ou basse des pales et aussi par la perturbation causée par leur passage devant le mât. Elles sont transmises à la lourde base en béton dans lequel ce dernier est arrimé.
Normalisées en dB sonores pour une éolienne de 3 mégawatts de puissance, les intensités mesurées à 500 mètres variant de 40 à 100 dB. Un pareil écart ne peut pas être expliqué par une différence de modèle de machine. Il ne peut s’expliquer que par une différence de nature du sous-sol. A une fréquence de 5 Hertz, le son des de vibration pénètrent dans le sol et se propagent sur des kilomètres en étant souvent faiblement atténuées.
Il faut retenir l’hypothèse que ces ondes de sol sont l’effet dominant dans la propagation des infrasons. En effet, un calcul simple montre que l’émission aérienne d’infrasons liés aux mouvements d’air induits par les pales est trop faible pour expliquer les niveaux observés.
Déduite des observations ci-dessus, dans une roche calcaire relativement homogène, l’intensité sonore à 500 mètres peut s’élever à 105 dB. Ce niveau est pratiquement égal au seuil sensible à 6 Hertz et inférieur de quelques dB au seuil audible.
Dans un bâtiment, le volume d’air d’une pièce connectée au sous-sol ou à l’air extérieur par une petite ouverture peut être mis en résonance avec la vibration externe à basse fréquence (résonance de Helmholtz), ce qui induit une amplification substantielle. Pour une pièce de dimension moyenne l’intensité extérieure peut être augmentée de10 à 30 dB suivant les paramètres de chaque cas particulier.
L’addition de l’intensité sonore entrante et du coefficient d’amplification par résonance peut s’élever à 120 dB si le sous-sol est sonore (roche formée). Pour les fréquences entre 5 et 10 Hertz, le niveau sonore est supérieur de 10 à 20 dB au seuil audible à 500 m de distance des machines.
Pour qu’ une résonance de force appréciable se manifeste, elle doit être excitée à la même fréquence par l’onde de vibration du sol. L’émission infrasonore des éoliennes est faite d’une suite de fréquences propres au-dessus de 1 Hertz. La condition de résonance ne sera évidemment pas toujours réalisée. Ce fait peut expliquer que dans les parcs problématiques, une fraction seulement des habitants en souffrent et se plaignent.
Notre approche permet aussi d’expliquer pourquoi certains parcs ne génèrent pas de plaints liées aux infrasons. Il s’agit certainement de parcs construits sur des sols sédimentaires non transformés en roche qui absorbent bien les vibrations. Ce qui explique que certains territoires semblent manifester peu de plaints d’ordre sanitaire en dépit d’une forte présence éolienne. Le Danemark en serait un exemple.
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zoektermen: ondergrondse metingen, IS, LF, ISLFN, infrasound, laagfrequent geluid